Connexion à la maison

Impression lorsque j’ai posé mon 1er regard sur la maison, elle est imposante. Je suis dans un autre pays que la France, plutôt aux Etats -Unis en milieu rurale. Elle me parait assez ancienne, datant des années 60/70 suffisamment grande pour pouvoir loger 1 grande famille où cohabite plusieurs générations sous le même toit. Je remarque, qu’il n’y a pas de volets aux fenêtres et les ouvertures sont petites. Ce doit être une maison assez sombre. La maison n’est plus habitée depuis longtemps. Les propriétaires sont décédés. Mais, lorsque je franchis les quelques marches pour arriver sur le perron, je perçois la présence d’un chien qui prend à cœur son rôle de gardien.  J’apprécie cette balustrade et peut sentir le propriétaire de la maison discutant ou fumant sa pipe sur le perron. J’ouvre la porte d’entrée ancienne et un peu abimé par le temps, la peinture s’écaille. Je pénètre dans un petit couloir où le papier peint est d’un autre temps, très fleuri, chargé de gros motifs, terne et arraché par endroit. Une odeur désagréable me vient dans mes narines, en raison du manque d’ouverture et d’aération. Puis je pénètre dans la cuisine où est installée un vieux fourneau, 1 potée mijote depuis quelques heures déjà, 1 grande table en bois brute trône dans la cuisine. C’est une pièce où il fait bon vivre. Cela sent très bon. La maitresse de maison passe beaucoup de temps dans cette pièce. La grand -mère paternelle aide à l’épluche, participe comme elle le peut. Son mari est DCD depuis quelques années, son fils et son épouse ont décidé de la prendre avec eux. Elle finira ses vieux jours ici dans cette maison entourée des siens. Je perçois une grande tablée où plusieurs générations cohabitent. Le propriétaire de la maison a eu 5 enfants, 4 vivent encore à la maison. Il a l’âme d’un patriarche et sait se faire respecter, voire à des moments peut être autoritaire. Je pénètre dans le salon peu meublé je vois une imposante cheminée à foyer ouvert. J’entends crépiter le feu et j’apprécie cette odeur de bois de chêne qui se consume lentement. Un gros fauteuil prend place à côté de la cheminée. La vieille dame passe beaucoup de temps dans ce siège où elle peut à loisir continuer à tricoter ou coudre des vêtements pour son arrière-petit-fils. Je quitte cette pièce où il fait bon vivre pour pénétrer dans un couloir afin d’accéder à l’étage. Je monte un grand escalier le bois grince sous mes pas. Le 1er étage est composé d’une salle bain et de 6 chambres un peu tristes sombres et austères. Je perçois toujours cette odeur d’humidité dans mes narines. Je n’ai pas envie de m’y attarder et je redescends l’escalier à vive allure avec l’envie de retrouver l’atmosphère du salon, la compagnie de la cheminée en activité et les odeurs qui envahissent mes narines. Je perçois l’odeur d’une tarte aux pommes, cela me met en joie et aiguise mes papilles.  Puis vient le temps de s’en aller, je franchis le couloir et referme la porte derrière moi. Etant donné la vétusté, je dois bien claquer et vérifier si la porte s’est bien refermée. Une caresse au chien coucher sur le perron, et d’un pas assuré, je redescends l’escalier extérieur. Je me retourne une dernière fois en disant au revoir à la maison et la remercie de m’avoir accueilli.

Bonsoir Adeline,

Je ne peux malheureusement rien valider des éléments que tu m'as transmis par rapport à ce que je connais de cette maison, ce qui ne veut pas dire que ce soit faux, mais je ne connais pas toute son histoire.

Cependant, à la lecture de ton exercice, j'ai plus l'impression que tu as utilisé tes sens pour créer une histoire, un peu comme avec le 3ème exercice. Dans cet exercice, ce n'est pas la même chose. On fait appel à nos sens afin de voir s'ils peuvent nous communiquer une information mais on ne doit pas raconter d'histoire. Ressentir la mémoire d'un lieu ne peut pas nous donner d'indication aussi précise. Ce sont des bribes d'image, de mots, d'émotions, de sons, d'odeur etc... mais pas l'histoire d'une famille comme tu l'as décrit.

Tu verras, quand tu entendras la correction, je ne veux pas tout dévoiler maintenant, ce dont je parle précisément.